Pour ce 128ème épisode, vous allez découvrir le parcours de Gwenola, une enseignante du privé sous contrat qui aujourd’hui ne pourrait plus revenir en arrière.
Gwenola a commencé sa transformation à l’été 2021 en se formant avec moi. À ce moment là, elle avait une classe de PS-MS-GS à mi-temps.
Elle est passée à la vitesse supérieure cette année en se consacrant à temps plein à cette classe et en s’investissant dans une formation Montessori plus longue.
Je suis allée observer sa classe au mois de novembre. J’en ai profité pour filmer les enfants et pour l’interviewer.
Vous allez d’ailleurs entendre en bruit de fond les enfants qui jouaient dans la cour.
Ce témoignage inspirant vous donnera peut-être envie de plonger dans la méthode de l’enfant.
Stéphanie est une jeune enseignante en MS qui a vite été confrontée aux difficultés de la pédagogie traditionnelle.
Le fonctionnement en ateliers ne lui permettait pas d’aider chaque enfant, elle ne connaissait pas la progression de chacun et elle s’épuisait.
Face à ce constat et au visionnage des vidéos de Céline Alvarez, elle a voulu sortir des sentiers battus et s’est jetée dans le grain bain après la 1ère période. Sans ATSEM !
Nous avons échangé sur son quotidien en classe et j’ai répondu à quelques-unes de ces questions.
Comment l’enfant se développe t-il grâce aux activités de vie pratique ?
Dans ce 125ème épisode, vous allez découvrir comment l’enfant se construit grâce à la vie pratique.
Olivia Licoys, éducatrice Montessori et créatrice de la marque Ma vie pratique nous partage avec passion un aperçu des six premières années de la vie de l’enfant.
Que vous soyez parent ou professeur des écoles en maternelle, cet épisode est pour vous !
« Enseignante depuis 1999, j’ai eu des CP, CP/CE1 et CP/CE2 pendant 21 ans puis je suis passée en maternelle en 2020 pour me sentir libre d’appliquer toute la journée ce que j’ai appris des vidéos de Céline Alvarez. Je suis la seule d’une école de 11 classes à fonctionner ainsi.
Mes élèves doivent donc faire un gros travail de plusieurs mois pour construire leur autonomie par le libre choix et retrouver leur motivation endogène. Mais dès l’année suivante, ils doivent redevenir des élèves obéissants dans des classes où les savoirs acquis chez moi (autonomie, entraide, motivation endogène, curiosité…) sont dévalorisés.
Mes collègues me culpabilisent un peu et même si je sais ne pas vouloir revenir en arrière, je me demande si je rends vraiment service aux enfants qui ne restent qu’une année dans un système favorisant leur émancipation. »
Dans cet épisode Questions-Réponses, j’ai échangé avec Marjorie sur cette question délicate.
Vous pouvez partager votre expérience ou votre avis dans les commentaires.