Quatre ans plus tard, je me culpabilise toujours mais j’ai pris conscience de quelque chose ce lundi 16 octobre. Il y a des jours où j’accompagne mes filles d’une manière qui correspond à mes convictions. Je suis à l’écoute de leurs émotions, j’utilise les outils Faber et Mazlich, la communication non violente, je fais attention à chacune de mes paroles pour qu’elles aient une une bonne estime de soi.
Mais il y a des jours où mes émotions me submergent et je n’arrive pas à gérer les situations de crise de cette façon.
Mon mari ne me loupe pas : « Ah! tu peux lire tous ces livres et faire des vidéos sur ton blog, si c’est pour dire ça! »
Et ça m’énerve trop quand il me reproche de ne pas y arriver.
Quand on cuisine, on peut réussir 9 fois sur 10 une recette. Mais il y a peut-être une fois où on ratera la recette.
On est des êtres humains, pas des robots.
Accompagner ses enfants, ça ne s’improvise pas. Ça s’apprend. On a bien appris à faire notre métier. On a suivi une formation pour y arriver. Pourquoi on n’apprend pas à utiliser la CNV par exemple? Et ça nous serait utile dans d’autres cas de figure, pas seulement avec nos enfants.
Donc, cela s’apprend et on a droit à l’erreur. Je répète à mes filles que l’erreur est nécessaire dans le processus d’apprentissage mais je ne m’autorise pas à faire des erreurs.
Et devinez à quel moment ce terme de parentalité consciente m’est venu à l’esprit?
À un moment où j’étais posée, je ne pouvais rien faire d’autre que faire le vide. Ce moment de méditation m’a permis de trouver ce terme.
J’ai vérifié sur internet, j’ai tapé : parentalité consciente, j’ai trouvé quelques articles. Je ne pourrai pas dire que c’est moi qui l’ai inventé. Dommage.
La bonne nouvelle, c’est que cela m’a donné envie de méditer à nouveau. C’est dans ces moments là que je suis créative et que j’ai de nouvelles idées pour changer de direction.
Et qui sait? Ça m’aidera peut être à mieux gérer les situations.