Parentalité bienveillante versus parentalité consciente

Avant le 16 octobre, je parlais de parentalité bienveillante ou de parentalité positive.

Aujourd’hui, je choisis de parler de parentalité consciente! Je vous explique pourquoi.

Quand j’ai découvert la pédagogie Montessori, Faber et Mazlich, la communication non violente, Thomas Gordon, etc… j’ai essayé de tout changer du jour au lendemain. Et dès que j’échouais, je me culpabilisais.

Je me disais après coup : « C’est ça que j’aurais dû dire. »

C’était la marche la plus inconfortable. Je savais que je pouvais faire autrement mais je n’y arrivais pas, ou pas suffisamment.

Quatre ans plus tard, je me culpabilise toujours mais j’ai pris conscience de quelque chose ce lundi 16 octobre. Il y a des jours où j’accompagne mes filles d’une manière qui correspond à mes convictions. Je suis à l’écoute de leurs émotions, j’utilise les outils Faber et Mazlich, la communication non violente, je fais attention à chacune de mes paroles pour qu’elles aient une une bonne estime de soi.

Mais il y a des jours où mes émotions me submergent et je n’arrive pas à gérer les situations de crise de cette façon.

Mon mari ne me loupe pas : « Ah! tu peux lire tous ces livres et faire des vidéos sur ton blog, si c’est pour dire ça! »

Et ça m’énerve trop quand il me reproche de ne pas y arriver.

Quand on cuisine, on peut réussir 9 fois sur 10 une recette. Mais il y a peut-être une fois où on ratera la recette.

On est des êtres humains, pas des robots.

Accompagner ses enfants, ça ne s’improvise pas. Ça s’apprend. On a bien appris à faire notre métier. On a suivi une formation pour y arriver. Pourquoi on n’apprend pas à utiliser la CNV par exemple? Et ça nous serait utile dans d’autres cas de figure, pas seulement avec nos enfants.

Donc, cela s’apprend et on a droit à l’erreur. Je répète à mes filles que l’erreur est nécessaire dans le processus d’apprentissage mais je ne m’autorise pas à faire des erreurs.

Et devinez à quel moment ce terme de parentalité consciente m’est venu à l’esprit?

À un moment où j’étais posée, je ne pouvais rien faire d’autre que faire le vide. Ce moment de méditation m’a permis de trouver ce terme.

J’ai vérifié sur internet, j’ai tapé : parentalité consciente, j’ai trouvé quelques articles. Je ne pourrai pas dire que c’est moi qui l’ai inventé. Dommage.

La bonne nouvelle, c’est que cela m’a donné envie de méditer à nouveau. C’est dans ces moments là que je suis créative et que j’ai de nouvelles idées pour changer de direction.

Et qui sait? Ça m’aidera peut être à mieux gérer les situations. 

« La revanche des nuls en orthographe » Anne-Marie Gaignard

J’ai emprunté ce livre la semaine dernière à la bibliothèque. Je l’ai lu en 5 jours. Je me plaignais de ne plus avoir de livres qui me passionnent. Celui-ci m’a nourri.

Quand j’étais enseignante, j’avais fait quelques jours de formation sur la méthode développée par Anne-Marie Gaignard. Même si l’orthographe et la grammaire ne me posent pas trop de problèmes, juste quelques hésitations de temps en temps, je me rappelle avoir appris énormément d’astuces (pour moi et pour les enfants). J’ai un seul regret : avoir perdu mes notes prises pendant cette formation. Comme j’étais en petite section à cette époque, je n’ai pas pu appliquer mes connaissances fraichement acquises et j’ai fini par oublier cette formation.

Quand j’ai vu ce livre à la bibliothèque, je l’ai emprunté sans hésitation. Je n’ai aucun regret. Il se lit très facilement et m’a apporté beaucoup de précisions sur la dyslexie et la dysorthographie. Eh oui, les enseignants (de mon époque en tout cas) ne sont pas formés! C’est fou, non! Et j’ai pris conscience de la souffrance engendrée par des difficultés en orthographe et en grammaire.

J’ai profité d’une virée au centre-ville pour acheter Hugo et les rois dans une librairie.

Je vous raconte la petite anecdote. Je suis allée au CDRD (bibliothèque pour enseignants) pour voir si j’allais me réabonner pour emprunter Hugo et les rois. Quand la bibliothécaire a cherché sur son ordi, je lui ai épelé G E I G N A R D. Et forcément, elle m’a répondu qu’ils ne l’avait pas. Comme quoi, l’orthographe est très utile. En cherchant « Hugo et les rois », elle a trouvé et j’ai pu les feuilleter mais j’ai préféré les acheter pour que les enfants que j’accueille puissent en profiter.

J’ai moi-même conçu, il y a quelques mois, une « méthode » pour aider les enfants à connaître la nature des mots. J’ai réussi à vendre que 3 exemplaires. Mais je ne me décourage pas. Grâce à ce travail, une petite fille de 7 ans aime la grammaire. Je réfléchis à nouveau à ce support. Peut-être que sous forme de PDF avec du matériel à découper et plastifier, ce n’est pas l’idéal. Je suis en train de le modifier sous forme de cahier. Quand j’aurai terminé, je le proposerai à nouveau aux éditeurs.

Mais je ne sais pas du tout dessiner  malheureusement (un jour, j’apprendrai) et je vais avoir besoin d’un coup de pouce pour que le petit personnage que j’ai en tête puisse apparaître sur ce cahier. Si ce projet vous intéresse, vous pouvez me contacter. Merci.

La grammaire autrement : la nature des mots

J’ai imprimé les 2 PDF afin d’utiliser ce matériel dans le cadre de mes ateliers apprendre autrement, voici 2 photos pour ceux qui avaient envie d’en voir un petit peu plus.

Vous pouvez les commander sur la page d’accueil de mon blog.

 

Témoignage :

 » Bonjour Céline,

Quel plaisir de jouer en apprenant la grammaire, grâce à votre « jeu » mes enfants renouent avec l’apprentissage fastidieux de notre chère grammaire française! Ils prennent plaisir  à décortiquer les phrases en posant un symbole de forme et de couleur différentes. Nous organisons même des concours. Merci à vous.

Bien cordialement.

Lara »