J’ai terminé l’année avec trois livres de qualité : Quand les touts-petits apprennent à s’estimer, l’école de la liberté et l’école du colibri.

Voici un petit aperçu et mon point de vue pour chaque livre ainsi que le lien Amazon si vous souhaitez les lire.

 

L’école de la liberté de Daniel Greenberg

Imaginez un lieu où des garçons et des filles, dès l’âge de quatre ans, mènent chaque jour leur vie comme bon leur semble. Il s’agit pourtant d’une école – mais à la différence qu’ici il n’y a aucun programme prédéfini, le seul critère pour chaque élève étant : “Fais ce qui te motive, au rythme qui est le tien, aussi longtemps que tu le souhaites, et assume la responsabilité de tes choix. Les adultes sont là pour t’aider, uniquement quand et si tu en fais la demande.”

La Sudbury Valley School, une école ? Certainement, au vu des résultats : au terme de cette scolarité, certes atypique, les anciens élèves sont des êtres épanouis et responsables. Certains se lancent dans la vie active, d’autres suivent des formations ou entrent à l’université. L’Ecole de la liberté n’est pas un traité sur l’éducation, mais un document fondateur, touchant et très instructif, sur une manière de considérer la jeunesse qui permet à chaque jeune de découvrir par lui-même ce qu’il veut faire de sa vie. Car, pour l’essentiel, ce n’est pas nous qui enseignons aux enfants : nous les aidons simplement à apprendre… Et quand ils apprennent vite et bien, c’est parce qu’ils le veulent, et non parce qu’ils le doivent. Ayant largement fait ses preuves, ce modèle a essaimé: il existe aujourd’hui des dizaines d’écoles de ce type un peu partout dans le monde, et elles commencent à prendre racine en France.

J’ai lu ce livre très rapidement malgré le nombre de pages. Il se lit facilement et avec plaisir.

 

Quand les tout-petits s’apprennent à s’estimer de Germain Duclos, de l’université de Montréal

Ce livre m’a conquise. Je suis en train de préparer une vidéo sur ce sujet car quelques lignes ne suffiront pas (Ah, je n’ai pas encore eu le temps).

Une trentaine de phrases sont des chef-d’oeuvres. Je me disais qu’il fallait absolument que toute la Terre entière en ait conscience. Les tout-petits désignent les enfants de 3 à 6 ans, et non les tout-petits comme je le croyais. Ils sont forts les canadiens!

Je vous copie le sommaire : chapitre 1 : l’estime de soi et les tout-petits

chapitre 2 : les besoins des enfants de 3 à 6 ans

chapitre 3 : développer un sentiment de confiance

chapitre 4 : développer une connaissance de soi

chapitre 5 : développer un sentiment d’appartenance

chapitre 6 : développer un sentiment de réussite

Des activités sont proposées. Elles sont intéressantes mais c’est le reste du livre qui a le plus attiré mon attention.

Je vous le conseille vivement, vous ne le regretterez pas.

 

Et le dernier, c’est l’école du colibri d’Isabelle Pelloux et Anne Lamy.

C’est celui qui m’a le moins plu car je n’ai pas fait de nouvelles découvertes en le lisant. Pour les novices, il est intéressant et très facile à lire.

Isabelle Peloux développe une pédagogie qui repose sur la coopération plutôt que sur la compétition et vise à apprendre aux enfants à travailler autrement tout en respectant le programme scolaire habituel. A cette fin, elle s’inspire de trois grands courants pédagogiques : le mouvement Freinet fondé sur l’expression libre des enfants et le tâtonnement expérimental, la gestion mentale d’Antoine de la Garanderie qui  explore, décrit et étudie les gestes mentaux de la connaissance, ainsi que le conflit sociocognitif qui permet à l’enfant de prendre conscience du point de vue d’autrui et de reformuler le sien. Elle l’enrichit de dispositifs facilitant une découverte de la relation et une éducation à la paix.

Je me suis dis que ça serait l’occasion de découvrir Antoine de la Garanderie mais je reste sur ma faim.

Ce livre reste néanmoins enrichissant.