Découragement

Marie est en MS-GS depuis 12 ans. Plus les années passent et plus elle s’épuise. 

Elle remarque que les enfants sont moins attentifs. Elle est obligée de répéter plusieurs fois les consignes et de recentrer leur attention sur la tâche demandée. 

Elle ne peut pas sortir de la classe deux minutes sans prendre le risque qu’ils aient fait une catastrophe. 

C’est comme l’huile sur le feu, cela peut déborder à tout moment. 

Lors de l’accueil du matin où les enfants jouent librement, ils changent rapidement de jeu, ils ne le rangent pas toujours à sa place et se disputent. 

Un jour, la partie de Uno va très bien se passer et le lendemain, les cartes vont voler à travers la classe. 

Marie est toujours tendue. Elle commence à appréhender ses journées, elle prend moins de plaisir à travailler en classe et met en place des outils pour punir les comportements gênants. 

Elle restreint leurs libertés. Mais les choses ne s’arrangent pas. 

Au départ, elle était à l’écoute de leurs émotions : « Comment tu t’es senti quand Paul a renversé ton jeu ? » mais avec la fatigue et le découragement, elle veut juste que cela redevienne comme avant. 

Et les progrès ?

Elle s’inquiète aussi au niveau des apprentissages. Elle a l’impression de manquer de temps pour aider tous les enfants et elle aimerait pouvoir tous les aider à progresser. 

Mais avec cette mauvaise ambiance de classe, ce bruit, cette agitation et ce manque d’attention, elle se rend bien compte qu’elle laisse certains enfants au bord de la route. 

Au début, elle cherchait de nouvelles méthodes pour enseigner plus efficacement la phono ou les mathématiques mais aujourd’hui, elle n’a plus l’énergie de passer tous ses weekend pour sa classe. Elle a besoin de remplir son réservoir pour tenir une semaine de plus. 

Sérénité, autonomie et attention

Elle souhaiterait retrouver plus de sérénité en classe. Elle aimerait que les enfants :

  • régulent mieux leurs émotions
  • soient capables d’être autonomes
  • s’entraident
  • soient attentifs
  • continuent de travailler calmement même si elle sort deux minutes pour aller aux toilettes. 

Elle rêve d’une classe où les enfants travailleraient de manière autonome dans le calme. Elle pourrait prendre le temps de s’arrêter de courir partout pour ramasser l’eau renversée ou empêcher une bagarre. Elle aurait le temps d’observer les enfants et se rendre compte que Lilou choisit que du matériel de mathématiques depuis 1h30, que Suzie a accepté d’aider son amie et qu’elles coopèrent depuis 20 minutes. 

Marie pourrait passer 10 minutes avec Gabriel qui bloque sur les nombres de 11 à 19, sans empêcher Martin et Lucie de travailler sur les nombres jusqu’à 100. 

S’il reste encore un petit peu d’énergie à Marie, comment pourrait-elle s’y prendre ? 

En permettant aux enfants de développer de meilleures fonctions exécutives. 

En avez-vous déjà entendu parler ? Avez-vous déjà créé un environnement de classe qui permette aux enfants de les développer ? 

Que vous en entendiez parler pour la première fois ou que vous soyez déjà un peu plus expert, je vous invite à passer à l’action. 

Passage à l’action

  1. En écoutant gratuitement le podcast n°66 que j’ai enregistré avec Grégoire Borst en français ou le podcast n°67 en anglais avec Adel Diamond, deux spécialistes des fonctions exécutives
  1. Si vous souhaitez passer à l’étape supérieure et vous former pour être soutenu et atteindre vos objectifs, je vous invite à vous inscrire à la formation en ligne : Montessori, une pédagogie en cohérence avec le fonctionnement du cerveau. Car oui, un environnement Montessori offre toutes les opportunités possibles aux enfants pour avoir une meilleure mémoire de travail, une plus grande flexibilité cognitive et être capable de faire preuve d’inhibition. 

J’ai hâte d’avoir vos retours quand vous aurez écouté le podcast.