Il y a quelques mois, j’ai été interviewée par Mathilde Bouychou sur un sujet qui me passionne : les apprentissages scolaires.
Que vous soyez parent ou professeur des écoles, cet épisode répondra à vos questions et/ou en suscitera de nouvelles.
Dans cet épisode, nous abordons les apprentissages scolaires: quels sont les piliers de l’apprentissage? Quelles bases pour favoriser des apprentissages harmonieux? Et comment les parents peuvent-ils accompagner leurs enfants afin qu’ils développent tout leur potentiel? Autant de questions, pour lesquelles notre experte nous donne des pistes de réflexion.
Si vous êtes intéressés par Jeu MémoriZe la conjugaison pour votre enfant, vous aurez toutes les informations ICI.
Pour ce 77ème épisode, nous avons parlé de l’évaluation avec mon invité, Sylvain Connac. Sylvain est enseignant chercheur à l’université Paul Valéry à Montpelier.
Il est l’auteur des livres : « Apprendre avec les pédagogies coopératives ».
Et « Coopération et évaluation » avec Pierre Cieutat.
Notre échange a tourné autour de ces grandes questions.
Comment évaluer en conservant l’estime de soi des enfants ?
Comment concevoir l’évaluation comme un outil au service des apprentissages des élèves ?
Anne-Laure est maman de 5 enfants instruits en famille. Elle s’est formée à la pédagogie Montessori pour accompagner ses enfants et accompagne des parents qui font le choix de l’école à la maison ou des parents qui scolarisent leurs enfants mais souhaitent tout de même les accompagner.
Elle est dans une démarche de formation continue.
Après s’être présentée, nous avons abordé le sujet des enfants haut potentiels.
Quelles sont les caractéristiques des enfants haut potentiel ?
Quels sont les bénéfices pour un enfant HP de baigner dans un environnement Montessori ?
Avez-vous déjà entendu parler de profil laminaire et de profil complexe ?
Marie est en MS-GS depuis 12 ans. Plus les années passent et plus elle s’épuise.
Elle remarque que les enfants sont moins attentifs. Elle est obligée de répéter plusieurs fois les consignes et de recentrer leur attention sur la tâche demandée.
Elle ne peut pas sortir de la classe deux minutes sans prendre le risque qu’ils aient fait une catastrophe.
C’est comme l’huile sur le feu, cela peut déborder à tout moment.
Lors de l’accueil du matin où les enfants jouent librement, ils changent rapidement de jeu, ils ne le rangent pas toujours à sa place et se disputent.
Un jour, la partie de Uno va très bien se passer et le lendemain, les cartes vont voler à travers la classe.
Marie est toujours tendue. Elle commence à appréhender ses journées, elle prend moins de plaisir à travailler en classe et met en place des outils pour punir les comportements gênants.
Elle restreint leurs libertés. Mais les choses ne s’arrangent pas.
Au départ, elle était à l’écoute de leurs émotions : « Comment tu t’es senti quand Paul a renversé ton jeu ? » mais avec la fatigue et le découragement, elle veut juste que cela redevienne comme avant.
Et les progrès ?
Elle s’inquiète aussi au niveau des apprentissages. Elle a l’impression de manquer de temps pour aider tous les enfants et elle aimerait pouvoir tous les aider à progresser.
Mais avec cette mauvaise ambiance de classe, ce bruit, cette agitation et ce manque d’attention, elle se rend bien compte qu’elle laisse certains enfants au bord de la route.
Au début, elle cherchait de nouvelles méthodes pour enseigner plus efficacement la phono ou les mathématiques mais aujourd’hui, elle n’a plus l’énergie de passer tous ses weekend pour sa classe. Elle a besoin de remplir son réservoir pour tenir une semaine de plus.
Sérénité, autonomie et attention
Elle souhaiterait retrouver plus de sérénité en classe. Elle aimerait que les enfants :
régulent mieux leurs émotions
soient capables d’être autonomes
s’entraident
soient attentifs
continuent de travailler calmement même si elle sort deux minutes pour aller aux toilettes.
Elle rêve d’une classe où les enfants travailleraient de manière autonome dans le calme. Elle pourrait prendre le temps de s’arrêter de courir partout pour ramasser l’eau renversée ou empêcher une bagarre. Elle aurait le temps d’observer les enfants et se rendre compte que Lilou choisit que du matériel de mathématiques depuis 1h30, que Suzie a accepté d’aider son amie et qu’elles coopèrent depuis 20 minutes.
Marie pourrait passer 10 minutes avec Gabriel qui bloque sur les nombres de 11 à 19, sans empêcher Martin et Lucie de travailler sur les nombres jusqu’à 100.
S’il reste encore un petit peu d’énergie à Marie, comment pourrait-elle s’y prendre ?
En permettant aux enfants de développer de meilleures fonctions exécutives.
En avez-vous déjà entendu parler ? Avez-vous déjà créé un environnement de classe qui permette aux enfants de les développer ?
Que vous en entendiez parler pour la première fois ou que vous soyez déjà un peu plus expert, je vous invite à passer à l’action.
Passage à l’action
En écoutant gratuitement le podcast n°66 que j’ai enregistré avec Grégoire Borst en français ou le podcast n°67 en anglais avec Adel Diamond, deux spécialistes des fonctions exécutives
Si vous souhaitez passer à l’étape supérieure et vous former pour être soutenu et atteindre vos objectifs, je vous invite à vous inscrire à la formation en ligne : Montessori, une pédagogie en cohérence avec le fonctionnement du cerveau. Car oui, un environnement Montessori offre toutes les opportunités possibles aux enfants pour avoir une meilleure mémoire de travail, une plus grande flexibilité cognitive et être capable de faire preuve d’inhibition.